Handicapés visuels-auditifs, exclus malgré tout

Bonjour,

Le sujet dont je traite ici rejoint plus ou moins la solidarité, en plus du domaine de l'enseignement.
Effectivement, à mon sens, un lourd problème se pose, bien que très discret à nos yeux. Il est normal de dire que tout personne remplissant les conditions nécessaires soient citoyennes, quel que soit leurs caractéristiques. Chacun naît égal en droit par rapport à son prochain, etc. Or, les sourds, muets, et aveugles, bien que citoyens, malgré les efforts fais jusqu'à présent, sont encore lésés dans un domaine important: La communication.

En effet, un muet doit apprendre le langage des signes, un aveugle doit lire le braille, pour remplacer notre langage. Mais le langage principal étant remplacé, ils ne peuvent communiquer qu'entre eux, ou en grande majorité du moins. Comment imaginer une société, où les handicapés sont malgré eux mis à l'écart?

Ils ne peuvent communiquer comme nous... mais nous, nous pouvons communiquer comme eux.
L'idée serait d'enseigner, dés l'école primaire, les rudiments du langage des signes et du braille de façon généralisée, ceci n'étant pas incompatible avec une "éducation civique", puisqu'il s'agit de savoir communiquer avec tout nos concitoyens.
Bien sûr, je sais que l'enseignement est déjà dans une position inconfortable, mais au collège, on trouve bien le moyen en une semaine de faire 2h d'anglais, 2h d'allemand, 1h de religion, 2h d'art plastique, 2h d'Eps etc... Je ne dit pas qu'il faut supprimer, mais repenser à nos priorité, et surtout, choisir entre deux notions plus que significatives de nos jours: La rentabilité, ou l'humanité.
J'avoue que ne comprend pas, sur un plan logique, humain, vouloir enseigner de quoi communiquer partout dans le monde, mais pas partout dans notre propre pays.

Qu'en pensez-vous?

Je suis de ton avis . L'accent est aujourd'hui mis sur l'apprentissage des langues étrangères alors qu'il est une frange de la population qui se retrouve exclu du fait d'un handicap qu'ils n'ont pas choisis. Leur intégration est possible à condition que les classes dirigeantes prennent conscience de cette réalité , et qu'ils agissent en conséquence. L'enseignement du langage des signes , au même titre que les langues étrangères ,est en effet une bonne solution pour commencer , c'est la moindre des choses. Mais l’intérêt est aujourd'hui porté sur l'international , sur les échanges extra territoriaux , et je crains que ce genre de mesure soit sacrifiée su l'autel de la mondialisation et de la recherches perpétuelle de profits et de rentabilité.

Alors il faudrait trouver un moyen de motiver les puissances pour placer ces apprentissages au même niveau que les langues étrangères, ou du moins, que les options comme les langues mortes, que je pense moins pratiquées x).

Soit faire appel aux textes officiels, la Charte des sourds notamment ( http://www.ffsb.be/?q=node/8 ) et citer le libre accès de l'information comme point noir, puisque l'information ne concerne pas uniquement le virtuel, mais aussi les humains, le contact direct.

Soit il faut promouvoir l'importance des sourds muets dans notre société. En gros, agir soit sur la loi, soit sur la rentabilité, pour être sur la même longueur d'onde que les politiciens. Le premier met beaucoup de temps à se mettre en place, le second... il faudrait pouvoir les mettre en avant, par leur nombre, leur compétences etc..