Killian Admin
Messages : 40 Date d'inscription : 12/07/2011 Age : 33 Localisation : Sur un banc, dans centre-Cité
| Sujet: La majorité pour la minorité, l'inverse, ou aucun des deux? Mar 2 Aoû - 22:42 | |
| Question qui rejoins directement le post dans l'avenue de l'éducation nationale concernant les cours obligatoires de langage des signes et de braille pour tous à l'école.
Il s'agit là d'une question morale, avec des retombées politiques.
Prenons une population. Une minorité est atteinte d'un handicap sur le plan de la communication, tandis que la majorité peux s'exprimer librement.
Est ce que la minorité doit apprendre à se faire comprendre de la majorité, mais avec plus de difficulté. Elle est minoritaire, et elle devrait se plier à la loi de la majorité, qui est logique. C'est aux marginaux de tendre vers la société, pour déployer un minimum d'énergie et de moyen.
Est ce que la majorité doit apprendre à pratiquer le langage de la minorité, avec moins de difficulté, car tout ses sens sont opérationnels. Elle est majoritaire, mais peut plus facilement tendre vers le langage de la minorité que l'inverse. Cette solution n'est pas logique car au final, elle nécessite le déploiement de d'avantage d'énergie et de moyen que la première. Elle ne devient logique qu'en étudiant le cas sur le plan individuel: la langue de l'handicapée nécessitera moins d'effort pour un sain de corps, alors que la langue de ce dernier sera difficile pour l'handicapé, qui devra se servir d'outils et de techniques pour comprendre l'autre. Mais, comme dit, cette logique disparaît sur le plan général, car les handicapés deviennent minoritaires et le total d'efforts fournis sera moindre que ceux potentiellement fournis par les autres.
Est ce que les deux doivent vivre dans deux sociétés distinctes avec peu d'interactions. Les handicapés forment de ce fait une administration et un fonctionnement propre, et la majorité garde ses repères. Il n'y a pas d'énergie fournit. Les deux groupes ont des difficultés à interagir, donc ils n'interagissent pas. Sur le plan pratique, cette solution est la plus logique, mais divise la population et risque d'entraîner des dérives concernant l'égalité des droits. De plus, les handicapés étant minoritaires, ils devraient se battre pour obtenir une part de la majorité pour fonder leur société, puisque celle ci est aujourd'hui entièrement basée sur la majorité.
Voilà le dilemme, qu'en pensez vous?
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